Situé
dans le centre de la Tunisie et appartenant presque entièrement à la Haute
Steppe. Le gouvernorat de Sidi Bouzid couvre une superficie qui représente 4.6%
du territoire national. Le relief est constitué de pleines au centre desquelles s’élèvent des massifs
montagneux d’une altitude moyenne de 700 m et dont le point culminant est
Djebel Mghilla (1376 m). Ces massifs se découpent
clairement à l’horizon des plaines, présentant un paysage saisissant. Il y a
aussi quelques cuvettes qui constituent
les sebkhas dont la plus importante est Sabkhat En Nouail.
Le
climat est de type continental méditerranéen à tendance aride ou semi-aride
selon les zones, influencé par les courants sahariens provenant du Sud et les
courants d’air maritime provenant de l’Est, ce qui provoque de fréquentes et
importantes perturbations pluvieuses. Les précipitations varient entre 150 mm
et 300 mm par an, selon les années et les zones. La température varie entre
11°C en hiver et 30°C en été.
La
population est répartie d’une manière assez équilibrée entre les délégations,
donnant au gouvernorat un caractère essentiellement rural. La population rural
est importante, représentant 77% de la population du gouvernorat, le taux le
plus élevé du pays et très contrastant avec la moyenne nationale qui est de
35%.
La
région est essentiellement rurale, l’agriculture étant la principale activité
économique. Ce secteur a été l’objet d’une grande attention après
l’indépendance en vue d’en améliorer la rentabilité et d’en diversifier la
production, et a vu l’introduction de l’agriculture biologique, alors qu’il se
limitait essentiellement à l’élevage extensif. De ce fait, le gouvernorat est
devenu au cours des dix dernières années l’un des principaux pôles agricoles du pays. Actuellement,
le secteur est le principal pourvoyeur d’emplois (50% de la population active occupée
s’adonnent à l’agriculture). Les principales activités sont l’élevage, la
culture irriguée, la culture des légumineuses, la céréaliculture, les
fourrages, l’oléiculture et l’arboriculture. Le secteur industriel est encore
embryonnaire, mais il est capable de contribuer au développement de la région,
notamment à travers la promotion des industries agroalimentaire et le
renforcement de l’artisanat.
La
région a des spécificités et des paysages naturels sans égal tels que des
sources naturelles et des montagnes dont certaines ont un couvert végétal
unique. Elle abrite également le parc national de Bouhedma qui s’étale sur 1700
ha. Toutes ces ressources peuvent être mises à profit pour promouvoir le
tourisme écologique et culturel dans le gouvernorat.
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